Konosuba

Konosuba


Le jeune Kazuma Satô, fan de jeux vidéo qui ne sortait plus de sa chambre, perd la vie dans un accident de voiture… Mais c’est loin d’être la fin pour lui ! Il rencontre une jolie jeune femme prétendant être une déesse, qui le réincarne dans un autre monde. Ainsi commence le périple de Kazuma pour vaincre le Roi Démon… Pense-t-il ! Mais c’était sans compter sur la présence de la déesse Aqua, celle qui l’a réincarné, ainsi que sur Megumin, une lolita qui adore la magie explosive… et sur la difficulté de subvenir à ses besoins primaires dans ce monde où il faut quand même travailler pour vivre !

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Fiche série

Auteurs : Masahito Watari (dessins) ; Natsume Akatsuki (scénario)

Nombre de tomes : VF : 2 | VO : 11

Editeurs :

  • VF : Meian
  • VO : Fujimi Shobo
Prépublication : Young Dragon Age

Genre

  • Aventure
  • Fantastique
  • Comédie
  • Isekai

Evaluation

Graphisme :

Scénario :

Edition France

Avis

Une lecture sympathique avec les deux premiers tomes de Konosuba, sois béni monde merveilleux ! Il adapte le light-novel éponyme qui nous plonge dans un monde RPG de fantasy.

Le T 1 est plutôt un tome d’introduction qui nous présente les différents personnages. Le T 2 nous propose plusieurs petites quêtes et de nouveaux personnages entrent en scène. Côté scénario, pour l’instant, c’est assez classique pour une histoire isekai. Il faut voir ce que cela donnera par la suite.

Kazuma, un garçon de 16 ans, adore les jeux vidéo, il ne sort pas beaucoup, il préfère jouer. Mais un jour, pour une fois qu’il mettait le nez dehors, il aperçoit une jeune lycéenne qui risque de se faire renverser ! Il se précipite pour la sauver et… il perd la vie. Il se retrouve alors devant la déesse Aqua qui le réincarne dans un monde parallèle qui ressemble à celui d’un RPG comme il aime. Il aura pour mission de vaincre le Roi-Démon qui a instauré le chaos. S’il accepte, il pourra choisir d’emmener une chose de son choix avec lui. Il peut demander une arme, un pouvoir, etc… mais il choisit d’emmener Aqua ! S’il avait su, il aurait demandé autre chose car Aqua est maladroite et va lui attirer que des ennuis. Ainsi commence la quête de ce duo atypique qui va tenter de survivre dans ce nouveau monde.

Nous suivons leurs aventures déjantées où ils rencontreront d’autres personnages qui sont eux-aussi délurés. Megumin est une lolita magicienne du clan Kôma qui veut toujours lancer des sorts explosifs, l’inconvénient est qu’après avoir lancé un sort, elle manque de mana et tombe épuisée... Darkness, une femme chevalier croisée, est toujours prête à se battre mais elle est surtout maso… Chris, une voleuse, va apprendre à Kazuma quelques compétences utiles (ou pas…) comme « steal », qui permet de voler un objet au hasard à son adversaire… Kazuma est donc entouré d’une équipe de bras cassés (Aqua, Megumin et Darkness) qui va lui causer beaucoup d’ennuis. Une autre déesse, Eris, apparait à la fin du T 2, elle n’a rien à voir avec Aqua, que Kazuma appelle « bonne à rien »… Kyôya Mitsurugi, un Sword Master de niveau 37, entre en scène dans le T 2 et il n’apprécie pas du tout Kazuma qui semble maltraiter sa déesse, ce qui est impardonnable ! Cela promet d’être drôle de suivre leur rivalité.

Kazuma accepte facilement le fait de ne plus être dans son monde et d’être mort. C’est étonnant mais nous voyons qu’il s’habitue à ses trois compagnes même si elles ne sont finalement pas très efficaces lors des quêtes. 

L’humour est très présent, les situations dans lesquelles se retrouvent les personnages sont complètement farfelues. Les choux et laitues volent de leur assiette pour ne se faire manger, ils manquent de se faire engloutir par des crapauds géants, ils doivent purifier un lac infesté de Brutalligators, ils doivent tuer des esprits des neiges inoffensifs et surtout ils mettent en colère Beldia, un des généraux du Roi-Démon. Même cet ennemi, il est difficile de le prendre au sérieux.

L’histoire est bien rythmée, les scènes de combats sont dynamiques. C’est une histoire légère et drôle.

Le style graphique est plaisant, les décors sont soignés. Le découpage des planches est efficace.  C'est sympa d voir les personnages sous forme "chibi" sur les jaquettes.

Côté édition, elle est de qualité, il y a des pages en couleur au début du tome.

Pour l'instant, c'est plutôt une lecture de détente sans prise de tête, mais j'espère que l'humour ne va pas devenir trop répétitif par la suite.

Rédigé par Sylvie. Mis en ligne le 5 août 2020.

Editeur

Merci aux Editions Meian pour cette lecture en service presse.